Une critique sensible

Comme créatrice, je ne nomme pas toujours les émotions qui entrent en jeu lors du façonnage des sculptures. Mais apparemment, elles n’échappent pas à un œil sensible!

Je retranscris ici le texte que le journaliste Dominique Noirot publie à propos du travail présenté lors de l’exposition de la Saint Martin à Versonnex (01) en novembre 2022.

« Que dire de la présentation de Sophie Van Moffaert, céramiste venue de Belgique. Sa collection figurines figuratives sans être réalistes et de céramique peintes est un régal pour le coeur et les yeux.  Le visiteur peut jeter son regard d’enfant sur le monde étrange de ses statuettes de grès, d’argiles, pétries d’une fantaisie, d’un humour joyeux et bon enfant d’où une bonne dose de féminité n’est pas absente.

Des cavaliers, tête-bêche chevauchant d’hypothétiques torpilles aillées, des bustes aux chevelures ébouriffées de métal foisonnant, jalonnent les 48 pièces de sa participation. De cet insolite bestiaire nous pourrions nommer : « Duo-connivence », « Grand Centauride », « Dormeuse aux oiseaux ».

Dans quel inconscient trouve t’elle tout cela ? Mais ne nous prenons pas la tête.

Depuis la palette de peintre qu’elle semble délaisser, Sophie Van Moffaert nous semble avoir trouvé sa voie… provisoirement. »

Dominique Noirot, Décembre 2022.

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